La belle Marylin... Une icône bien seule et qui n'aura jamais connu le bonheur...
L'ego en miettes, elle se sent tantôt « déprimée folle ». Et écrit encore : «
Pourquoi est-ce que je ressens cette torture ? Ou pourquoi est-ce que
je me sens moins un être humain que les autres (toujours senti d'une
certaine façon que je suis sous-humaine, pourquoi en d'autres mots
suis-je la pire, pourquoi ?) Même physiquement j'ai toujours été sûre
que quelque chose n'allait pas pour moi là - peur de dire où alors que
je sais où... »
Ce qui la tient debout, c'est le travail, omniprésent, considéré toujours avec un infini sérieux, le souci de « discipline concentration », de s'améliorer sans cesse - la voie, pour elle, d'un salut possible :
«
Plus jamais une petite fille seule et terrorisée / Souviens-toi que tu
peux être assise au sommet du monde (on ne dirait pas). »
J'aime bien cette citation d'elle : "Une carrière, c'est fantastique, mais on ne peut pas se blottir contre elle la nuit quand on a froid"...
« Je sais que je ne serai jamais heureuse, mais je peux être gaie !
Vous vous souvenez que je vous ai dit que Kazan prétendait que j'étais
la fille la plus gaie qu'il ait connue, et il en a connu ! [...]
Est-ce
Milton qui a écrit : "Les gens heureux ne sont jamais nés" ? »,
confiait-elle à Ralph Greenson. L'aveu d'une femme qui ne connut jamais
l'apaisement, ni même cette sérénité tragique que Flannery O'Connor
appelait « l'habitude d'être »...
"Fragments de vie" : des écrits inédits de Marilyn Monroe.
Sous son physique de femme fatale, l’icône féminine avait une
réelle passion pour la littérature et l’écriture.
Face trop souvent
ignorée de son caractère dévoilée dans Fragments...
Ma fille a reçu ce livre à Noël et lorsqu'elle l'aura terminé je lui emprunterais...